Paris,le 11.03.05
Chers amis,
bonjour,
Moslema for ever dit :"je n'expose ma marchandise qu'à mon mari".
C'est la parole qui m'a fait le plus mal dans ce forum.
Mais, chère Moslema, vous n'êtes pas une marchandise, vous n'êtes pas un article de consommation, vous n'êtes certainement pas une awara, c'est-à-dire un objet honteux.Vous êtes un être humain, un esprit qui vibre de tant de belles choses.
Au lieu d'ironiser sur Moslema et l'accabler, on ferait mieux de condamner énergiquement la phallocratie qui dépasse l'"ignorance bédouine" (cette expression est de l'écrivain égyptien Salaheddine Mohsen) puisque cette même phallocratie existait en Chine où on imposait aux fillettes des petites chaussures en bois qui empêchaient leurs pieds de grandir afin qu'elles ne puissent courir et prendre la fuite.
Cette même phallocratie se retrouve encore en Birmanie sous la forme des femmes girafes à qui on allonge le cou par le port d'anneaux en métal, ce qui constitue une menace permanente car si l'on enlève ces anneaux, la tête de ces femmes dont le cou est démesurément allongé et fragilisé, tombe entraînant leur mort.
Femmes musulmanes, ex. dhimmis, libres penseurs musulmans et autres opprimés en terre d'Islam, nous avons le même combat contre les bourreaux et les tortionnaires.
Bien cordialement.
Magdi Sami ZAKI