مارأيكم......هل لديكم تبرير ؟
Paris,le 28.03.05
Chers Amis, bonjour,
Notre collègue Al Maari (à ne pas confondre avec le grand poète et philosophe arabe, Abou Al Alaa Al Maari) parle de la tentative de détruire en Inde le Taj Mahal qui, selon lui, est un monument islamique.
Cela est tout à fait inexact.
Le Taj Mahal appartenait au Prince hindou Raja Jaisingh de Jaipur. Ce Grand Royal Palace fut couvert d'inscriptions coraniques et converti en mausolée baptisé Taj Mahal par le shah mongol Jahan (1592-1666).
Voir, Ghosh, The Koran and the Kafir, ch.9.
En revanche notre collègue Al Maari a parfaitement raison de déplorer le carnage de milliers de Musulmans par des Hindous fanatiques.
Mais il ne faut pas avoir la mémoire courte et se souvenir du calvaire des Hindous, pacifiques et inoffensifs, sous la domination islamique.
Les envahisseurs arabes de l'Inde et leurs successeurs turcs et mongols islamisés sont coupables d'avoir génocidé entre quatre vingt millions et cent millions d'Hindous innocents, hommes, femmes ,enfants.
Sur les détails, voir mon livre, Histoire des Coptes d'Egypte, Editions de Paris, 2005, p.194 à 210.
J'ai cité Alain Danièlou selon lequel la religion musulmane "fut la plus orgueilleuse, la plus sûre d'elle-même, la plus férocement destructrice des religions et cultures que le monde ait connue". Et le même auteur d'ajouter: "A partir du moment où les musulmans arrivent en Inde, l'histoire de l'Inde n'a plus aucun intérêt. C'est une longue et monotone série de meurtres, de massacres, de spoliations, de destructions".
Voir Alain Danièlou, Histoire de l'Inde, Fayard, 1971, p.220.
Quant au hadith fantaisiste fabriqué par notre nouveau collègue Futuriste : "Chassez les Musulmans de l'Inde", il ne correspond pas à la réalité de ce pays démocratique qui place à la tête de l'Etat des Musulmans ou des Sikhs, adeptes d'une spiritualité intermédiaire entre l'islam et l'Hindouisme.
En tout cas, l'hadith humoristique de Futuriste fait penser à deux hadiths du Prophète Mahomet ordonnant dans l'un de "chasser les polythéistes de la Péninsule arabique" (Bukhari, t.2, p.78 et 202 et t.3, p.91) et décrétant dans l'autre que "deux religions ne coexistent pas en Arabie" (Ibn Hicham, t.3, p.368).
Sur la politique d'épuration ethnique et l'extinction de la chrétienté arabe, voir la thèse de doctorat de Mme Salwa Belhaj Saleh Al Ayeb, Beyrouth, 1998.
Bien cordialement.
Magdi Sami ZAKI
|