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Le président syrien invité au défilé du 14-Juillet à Paris
(L'Express.fr(
Le président syrien Bachar al Assad a été invité à assister au défilé du 14-Juillet, au même titre que l'ensemble des participants au sommet de l'Union pour la Méditerranée qui se tiendra à Paris la veille, déclare-t-on à l'Elysée.
"Tous les chefs d'Etat et de gouvernement sont invités le 13 et le 14. Ils ont reçu la même lettre", précise-t-on dans l'entourage du président Nicolas Sarkozy.
Bachar al Assad n'a pour l'instant pas confirmé sa présence aux cérémonies de la fête nationale française.
En marge d'une visite de Nicolas Sarkozy au Liban samedi dernier, Paris a annoncé que son conseiller diplomatique, Jean-David Lévitte, et le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, se rendraient prochainement à Damas.
Nicolas Sarkozy souhaite renouer le dialogue avec la Syrie, mais il a clairement indiqué lors de sa visite à Beyrouth qu'un rapprochement ne se ferait pas au prix d'un fléchissement de la position de la France en faveur de la souveraineté du Liban.
Le dialogue franco-syrien avait été suspendu par Jacques Chirac après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri. Une commission d'enquête internationale a mis en cause des responsables syriens dans l'opération.
La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a commenté l'initiative française avec scepticisme. Ce qui importe n'est pas le "messager" mais le "message" transmis à Damas, a-t-elle déclaré dans l'avion qui la transportait vers Paris ou elle a assisté jeudi à la conférence sur l'Afghanistan.
"PERSONNALITÉS AMIES"
Il faut dire à la Syrie, entre autres, "qu'elle doit saisir toutes les possibilités offertes par les discussions indirectes que la Turquie est en train d'organiser avec les Israéliens", qu'elle doit respecter les résolutions des Nations unies 1559 et 1701 "l'appelant à ne pas interférer dans les affaires libanaises" et "avoir l'assurance" que Damas reconnaisse le tracé de sa frontière avec le Liban et nomme un ambassadeur à Beyrouth.
"Si tels sont les messages, je pense que n'importe quel messager fera l'affaire", a-t-elle ajouté.
Dès l'annonce de l'invitation de Bachar al Assad à Paris, plusieurs ténors du Parti socialiste français ont recommandé de ne pas le convier aux cérémonies du 14-Juillet.
"Que le président syrien participe au sommet de l'Union pour la Méditerranée s'il a lieu tout cela est bel est bon mais le 14 juillet c'est la fête nationale. C'est le moment ou les Français se rassemblent et ou l'on marque, à l'occasion, des invitations à des personnalités qui sont amies de la France et reconnues comme telles", a déclaré Pierre Moscovici sur France Info.
"Je trouve là-dedans de l'inconstance, de la naïveté à l'occasion, un déficit d'éthique et je ne voudrais pas qu'on se précipite (...) en oubliant ce qu'ont été les responsabilités de la Syrie au Liban", a ajouté le secrétaire national du PS chargé des relations internationales.
Dimanche, Bertrand Delanoë s'est dit "favorable au dialogue mais dans la franchise, dans l'habileté".
A propos de la présence de Bachar al Assad, "je ne crois pas qu'on en soit au point de l'inviter pour une visite d'Etat. Je ne conseille pas de l'inviter le 14 juillet", a déclaré le maire de Paris lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
Emmanuel Jarry, édité par Pascal Liétout
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06-12-2008, 04:16 PM |
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Le président syrien invité au défilé du 14-Juillet à Paris
Bachar al-Assad officiellement invité au défilé du 14 juillet
L'Elysée confirme qu'il a bien invité le président syrien à assister aux cérémonies du 14 juillet depuis la tribune officielle, aux côtés de 50 autres chefs d'Etat. La venue de l'homme fort du régime de Damas provoque déjà la polémique.
Bachar al-Assad fait bien partie des «cinquante chefs d'Etat conviés» à assister au défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées. Contacté par lefigaro.fr, l'Elysée a confirmé officiellement l'information donnée par Libération mercredi et RTL jeudi matin. Mais la présidence tient à préciser que le président Syrien n'est «en aucun cas l'invité d'honneur» de Nicolas Sarkozy, qui se trouve être Ban ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU
Pour le moment, toujours selon l'Elysée, Bachar al-Assad n'a pas confirmé sa venue le 14 juillet ni, d'ailleurs, sa participation au sommet de la veille sur l'union méditerranéenne, qui réunira la plupart des chefs d'Etat de la région. Bernard Kouchner a cependant affirmé lundi sur RTL que le président syrien devrait, selon toute probabilité, être à Paris le 13 juillet.
Pourtant, la venue d'Assad à Paris crée la polémique. L'homme fort du régime de Damas, que beaucoup soupçonnent d'être à l'origine de l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, vient en France le 13 pour participer au sommet organisé par Paris pour plancher sur l'union méditerranéenne souhaitée par Nicolas Sarkozy. Il eut été difficile de ne pas l'inviter le lendemain. C'est du moins ce que semble avoir décidé Nicolas Sarkozy, qui tente de renouer un dialogue avec la Syrie. Le ministre syrien de la Culture était d'ailleurs mardi en France.
Alors que la France ne cesse de marteler son soutien au Liban, le numéro d'équilibre entre les deux pays est difficile. A Beyrouth, une consternation unanime a accueilli cette nouvelle. Samedi, le leader druze Walid Joumblatt qualifiait l'invitation de «honte pour le peuple français». Et les explications de Nicolas Sarkozy lors de sa visite dans le pays samedi, selon lesquelles le dialogue avec Damas est nécessaire, ne convainquent que peu.
Washington très sceptique
Notamment à Washington, où l'on fait part d'un certain scepticisme. «Les Etats-Unis sont très préoccupés par le comportement du gouvernement syrien, notamment son soutien au terrorisme, son programme nucléaire clandestin, le fait qu'il facilite le passage de combattants étrangers vers l'Irak, sa répression à l'encontre de son propre peuple et ses ingérences dans les affaires de ses voisins, y compris le Liban», expliquait mardi le porte-parole du Département d'Etat, Sean McCormack, laissant entendre que les Etats-Unis comptaient bien obtenir des éclaircissements de Paris quant à cette venue.
Mercredi soir, c'était au tour de Condoleeza Rice d'affirmer qu'elle espérait voir Paris délivrer à Assad le «même message que celui que tout le monde lui envoie», en favorisant les négociations en cours avec Israël. La secrétaire d'Etat américaine demande aussi à Damas «remplir ses obligations» auprès de l'ONU de «ne pas s'ingérer dans les affaires du Liban».
Quant à la classe politique française, on ne peut pas dire qu'elle déborde d'enthousiasme. Le Parti Socialiste a reconnu que la participation d'Assad au sommet du 13 était une «bonne chose», mais qualifié sa venue au défilé du lendemain de «peu judicieuse». François Bayrou, lui, appelle à «réfléchir avec beaucoup de soin» avant d'accueillir le président syrien.
L'Elysée confirme qu'il a bien invité le président syrien à assister aux cérémonies du 14 juillet depuis la tribune officielle, aux côtés de 50 autres chefs d'Etat. La venue de l'homme fort du régime de Damas provoque déjà la polémique.
Bachar al-Assad fait bien partie des «cinquante chefs d'Etat conviés» à assister au défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées. Contacté par lefigaro.fr, l'Elysée a confirmé officiellement l'information donnée par Libération mercredi et RTL jeudi matin. Mais la présidence tient à préciser que le président Syrien n'est «en aucun cas l'invité d'honneur» de Nicolas Sarkozy, qui se trouve être Ban ki-Moon, le secrétaire général de l'ONU
Pour le moment, toujours selon l'Elysée, Bachar al-Assad n'a pas confirmé sa venue le 14 juillet ni, d'ailleurs, sa participation au sommet de la veille sur l'union méditerranéenne, qui réunira la plupart des chefs d'Etat de la région. Bernard Kouchner a cependant affirmé lundi sur RTL que le président syrien devrait, selon toute probabilité, être à Paris le 13 juillet.
Pourtant, la venue d'Assad à Paris crée la polémique. L'homme fort du régime de Damas, que beaucoup soupçonnent d'être à l'origine de l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, vient en France le 13 pour participer au sommet organisé par Paris pour plancher sur l'union méditerranéenne souhaitée par Nicolas Sarkozy. Il eut été difficile de ne pas l'inviter le lendemain. C'est du moins ce que semble avoir décidé Nicolas Sarkozy, qui tente de renouer un dialogue avec la Syrie. Le ministre syrien de la Culture était d'ailleurs mardi en France.
Alors que la France ne cesse de marteler son soutien au Liban, le numéro d'équilibre entre les deux pays est difficile. A Beyrouth, une consternation unanime a accueilli cette nouvelle. Samedi, le leader druze Walid Joumblatt qualifiait l'invitation de «honte pour le peuple français». Et les explications de Nicolas Sarkozy lors de sa visite dans le pays samedi, selon lesquelles le dialogue avec Damas est nécessaire, ne convainquent que peu.
Washington très sceptique
Notamment à Washington, où l'on fait part d'un certain scepticisme. «Les Etats-Unis sont très préoccupés par le comportement du gouvernement syrien, notamment son soutien au terrorisme, son programme nucléaire clandestin, le fait qu'il facilite le passage de combattants étrangers vers l'Irak, sa répression à l'encontre de son propre peuple et ses ingérences dans les affaires de ses voisins, y compris le Liban», expliquait mardi le porte-parole du Département d'Etat, Sean McCormack, laissant entendre que les Etats-Unis comptaient bien obtenir des éclaircissements de Paris quant à cette venue.
Mercredi soir, c'était au tour de Condoleeza Rice d'affirmer qu'elle espérait voir Paris délivrer à Assad le «même message que celui que tout le monde lui envoie», en favorisant les négociations en cours avec Israël. La secrétaire d'Etat américaine demande aussi à Damas «remplir ses obligations» auprès de l'ONU de «ne pas s'ingérer dans les affaires du Liban».
Quant à la classe politique française, on ne peut pas dire qu'elle déborde d'enthousiasme. Le Parti Socialiste a reconnu que la participation d'Assad au sommet du 13 était une «bonne chose», mais qualifié sa venue au défilé du lendemain de «peu judicieuse». François Bayrou, lui, appelle à «réfléchir avec beaucoup de soin» avant d'accueillir le président syrien.
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06-12-2008, 04:30 PM |
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